Après avoir nagé comme une sirène dans la Mossman river, Marina a rencontré aujourd'hui dans la forêt tropicale un bel autochtone...
Mais peut-être n'était-ce qu'un rêve éveillé au cours de notre marche dans le temps du rêve, Ngadiku Dreamtime Walk.
Un moment rare dans cette belle forêt avec Dingo, notre guide aborigène, qui partage avec nous son expérience, la culture du peuple Kuku Yalanji qui vivait dans la forêt, nous raconte son initiation enfant dans cette même forêt, nous montre les "wait a while" et le "stinging tree", comme quoi dans cette partie du globe même les feuilles sont dangereuses, nous apprend comment faire du savon à partir de plantes, comment reconnaitre les baies comestibles, comment marquer une nouvelle piste, etc.
Et pourtant malgré tous ces efforts et ces précieux conseils, soyons honnêtes, nous ne survivrions probablement pas plus de quelques jours dans cet environnement aussi beau et attirant qu'inhospitalier pour nous.
Après que Dingo nous ait tous ramenés à bon port, emportés par notre élan, nous avons continué à explorer cette belle forêt, et sommes partis pour deux heures de marche supplémentaires. En fin d'après-midi, Marina, Eglantine, Fleur et Tybalt n'ont pu résisté en découvrant une petite crique au milieu de la forêt et se sont jetés à l'eau à nouveau. Du coup on a raté le dernier bus qui devait nous ramener de l'entrée de la forêt au parking du parc et avons marché une petite heure de plus en bonus. Cela valait vraiment le coup nous répétaient les filles, mais c'était sans doute l'heure de trop pour Tybalt qui est arrivé sur les rotules, à la nuit tombée, sur le parking où il ne restait plus que notre voiture... Tybalt a d'ailleurs fini cette journée par la plus grosse comédie de son histoire, une comédie d'anthologie, que la famille retiendra comme la crise "cordial", version australienne du diabolo, réclamé à grands cris par notre marcheur épuisé...
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